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Une équipe unie, engagée dans une vision et un projet de long terme

Après un premier passage en agriculture biologique en 2015, le Château Haut-Bergey est conduit en biodynamie depuis le millésime 2016.

Sous l’impulsion de Paul Garcin, le choix de cette voie particulière s’est effectué par l’expérience, suite à la rencontre de vignerons convaincus dont les vins reflétaient la typicité des terroirs.

Elle s’est imposée pour respecter sols et plantes au sein d’une vision globale des harmonies naturelles, et impliquer l’intervention humaine dans une mesure responsable et artisanale : réimpliquer le travail paysan au cœur de l’activité viticole.
Une équipe resserrée, unie et engagée mène le projet. Un directeur général, une directrice de culture et un maître de chai en constituent le noyau, autour d’un même attachement à la nature, une préférence pour les vins justes et droits, et un appétit d’authenticité.

La philosophie biodynamique est appliquée avec précision et rigueur, de la modification des plans paysagers à la conduite du vignoble en passant par la vision générale de la propriété dans son environnement.
Le calendrier saisonnier et l’évolution de la vigne dans le millésime exigent réactivité et implication tandis que l’intention guide chaque geste.
Le travail au chai poursuit la même précision : parcellaire et intraparcellaire, adapté aux cépages et aux âges de la vigne. La maturité parfaite est recherchée, pour donner naissance à des vins gourmands, au fruité naturellement présent.

En matière d’élevage, des barriques de grandes contenances, choisies dans toute la France pour leur douceur et leur soutien au fruit, permettent de rester au plus proche de l’esprit du vignoble.

La certification bio et biodynamique (AB, DEMETER et BIODYVIN) fait du Château Haut-Bergey la première propriété de Pessac-Léognan conduite intégralement en biodynamie.

LA BIODYNAMIE

La biodynamie propose une vision globale de l’agriculture, en intégrant l’ensemble de l’environnement : macrocosme (système solaire), microcosme (faune, flore) et l’être humain. Elle introduit une autre dimension dans le travail du vigneron : l’intention et le respect des rythmes de la nature.

Le calendrier biodynamique indique les rythmes cosmiques à suivre. Chaque jour, les planètes du système solaire influencent différentes parties du végétal (fruit, fleur, racine ou feuille) et induisent des travaux à privilégier. Jour fruit ou fleur : taille, épamprage… Jour racine : travail du sol… Jour feuille : réparation du palissage, mécanique, tombée des bois…

Cette démarche se concrétise par l’application de 3 préparations diluées dans de l’eau. Elles sont diffusées à dose homéopathique à des moments clés du développement de la plante (un compost de bouse « Maria Thun », à l’automne, destiné au développement des micro-organismes du sol ; une bouse de corne « 500 », au printemps, pour favoriser l’enracinement de la vigne ; une silice de corne « 501 », aux premières feuilles, pour aider au développement de la partie végétative de la vigne).
Avant chaque passage, ces préparations sont dynamisées par un mouvement bien précis de brassages rythmés qui va en décupler l’efficacité.

Adaptée jusqu’alors aux petits ensembles, l’application des principes de la biodynamie a été recalculée, pour s’adapter aux quelque 44 ha de Haut-Bergey.